Lyautey Hubert (1854-1934 Maréchal de France)

Premier résident général au Maroc de 1912 à 1925, devise : la joie de l’âme est dans l’action !

Ministre de la Guerre lors de la Première Guerre mondiale, puis maréchal de France en 1921, académicien et président d’honneur des Scouts de France.
Il passe deux années en Algérie d’abord à Orléansville, puis à Alger. Il critique la politique coloniale française et prône un « système plus civilisé et plus humain ». Lyautey est conquis par l’orientalisme et transforme ses appartements en palais des mille et une nuits tout en se montrant très respectueux de la civilisation locale et de la religion musulmane. Lyautey au Maroc voudra toujours bâtir, au profit du peuple « colonisé ».
Au Maroc, il fut chargé en mars 1907 d’occuper Oujda, en représailles de l’assassinat à Marrakech du docteur Mauchamp ; il réprima ensuite le soulèvement dans la région des Béni-Snassen en novembre 1907, et fut nommé haut-commissaire du gouvernement pour la zone marocaine occupée dans la région d’Oujda.

En mars 1912, la convention de Fès établit le protectorat français dans l’Empire chérifien, dont Lyautey fut le premier résident général. Il entreprit la « pénétration pacifique » du Maroc, malgré le début de la Première Guerre mondiale.

C’est lui qui créa cette règle spécifique au Maroc et que l’on ne retrouve dans aucun autre pays musulman : au Maroc les mosquées sont interdites aux non musulmans, son objectif en créant cette règle était de montrer le respect que l’on devait au culte musulman et plus généralement aux Marocains. De la même manière il interdit aux étrangers d’habiter dans la médina, les quartiers français sont donc en dehors (quartier Maita à Taroudant ou Guéliz à Marrakech).
Le maréchal Lyautey a réussi l’instauration du protectorat au Maroc car il était très religieux et très monarchiste.
Lorsque sa mort fut annoncée, le sultan du Maroc, qui était à Marseille et allait s’embarquer, vint s’incliner devant la dépouille du grand homme : « il pleurait » dit-on.
Homosexuel, Clemenceau aurait dit de lui « voilà un homme admirable, courageux, qui a toujours eu des couilles au cul… même quand ce n’étaient pas les siennes »