Le Sahara occidental

Depuis le 18 ième siècle, les pêcheurs espagnols des Canaries viennent près des côtes du Sahara occidental où le poisson abonde. Les avancées des français et des anglais poussent les espagnols à être les premiers à revendiquer ce territoire et en 1884, l’Espagne place le Sahara occidental sous son protectorat.
En 1887, le protectorat est étendu à la Seguiet el Hamra ainsi qu’à 240 km à l’intérieur des terres où commence l’émirat de l’Adrar. En 1916, le colonel Francisco Bens chasse les Sahraouis de Cap Juby qui devient villa Bens (aujourd’hui Tarfaya). En 1924, le Sahara espagnol est créée à partir des territoires du Rio de Oro de la Seguiet el Hamra et du territoire de Cab Juby.
La ville d’el Aïoun (aujourd’hui Laâyoune) est créée en 1938 après la découverte d’une nappe phréatique importante, elle deviendra la capitale du Sahara espagnol en 1961.
La découverte des phosphates à Bou Craa à partir de 1947 rend soudainement le Sahara occidental économiquement intéressant et attire la convoitise de ses voisins, le Maroc au Nord et la Mauritanie au sud.
Dès 1965, l’ONU pousse l’Espagne à décoloniser le Sahara mais il faudra attendre 1974 pour que l’Espagne annonce la tenue d’un referendum d’auto détermination pour le début de 1975. Le roi du Maroc Hassan 2 déclare alors s’opposer y compris par la force à tout referendum qui pourrait aboutir à l’indépendance du territoire et lance la marche verte afin d’expulser les infidèles colonialistes du sol Marocain.
Début novembre 350 000 civils volontaires entament une marche pacifique et franchissent la frontière brandissant le drapeau Marocain et le Coran, ils sont appuyés par 20 000 soldats Marocains. C’est un coup de génie, car même si la marche s’arrête devant le champ de mine des espagnols, l’Espagne est contrainte à la négociation et alors que Franco agonise,  les accord de Madrid en novembre 1975 avec le Maroc et la Mauritanie entérine un partage du territoire, les 2/3 nord pour le Maroc, le tiers sud pour la Mauritanie.
La population locale n’est pas consultée pas plus que l’Algérie qui devient et reste le soutient diplomatique, financier et militaire du Polisario.

Le Sahara occidental

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *